Un shoot d’adrénaline dans Ton job !

Dessin de molécules chimiques avec un noeud papillon rouge

Au cœur du FURK résonne sans cesse cette question iconoclaste : peut-on s’éclater dans son job? quel que soit le job? en s’appuyant sur quels ressorts?
Il y a toujours deux approches d’une même réalité: la positive et la sceptique. La première n’exclut pas la seconde, mais l’excès de la seconde réduit considérablement la première.
Tel Janus, la Joconde de Leonardo Da Vinci peut tout aussi bien inspirer les romantiques qui ne voient en elle que le sourire évanescent de Mona Lisa ou au contraire attirer l’attention des « puristes du pinceau » qui relèvent le fameux sfumato, spécialité de Leonardo, superposition de plusieurs teintes et pigments de peinture visant à adoucir les traits et répandre une onde de sérénité. Ces mêmes puristes constatent que les couleurs chaudes sont pour Mona Lisa; les couleurs froides pour la Nature. La Joconde est en même temps la Grâce incarnée et un portrait mi-corps d’une jeune femme par un artiste. Le plaisir du peintre côtoie la réalité de l’œuvre.

Dans le travail aussi, ces deux mondes coexistent plus ou moins pacifiquement: celui qui appartient au monde du plaisir puisé dans les faits professionnels quotidiens qui motivent; et celui qui désigne le monde réel du travail avec ses contraintes et ses turpitudes, ses tracas et ses lassitudes.

Booster le plaisir:

Pour cela il est utile de convertir votre N+1: abolir la langue de bois, la flagornerie, la mousse pour embellir une réalité plus fade. L’adhésion au storytelling, qui raconte une histoire mettant en scène le protagoniste qui devient le héros de sa propre histoire. Le parler vrai, cash, rude, direct… est une autre clé dans la communication.

Acceptez une once de légèreté dans votre job pour alléger son poids , ne vous privez pas d’en sourire, d’en rire, de prendre du recul en se/vous moquant de vous-même. Il n’y a pas de mauvais dossiers, il n’y a que des mauvais ressentis. Pour changer de logiciel, il faut considérer son dossier ou son job comme un jeu vidéo. Plutôt un jeu de Go qu’un jeu d’échecs. Plutôt un espace ouvert présentant mille chemins possibles sans limites qu’un jeu fermé replié sur un nombre limité de combinaisons.

L’utilisation des réseaux sociaux peut apporter un supplément d’intérêt au job. Les « digital native » de la génération Y sont les champions de l’expansion de toutes les formes de communication « médias et hors médias », le net n’est jamais très loin!

L’argent n’est pas le seul levier de la motivation au travail. Le sens apporté dans le travail est plébiscité et la reconnaissance exprimée pour la réalisation d’un travail sont des leviers récents du « Fun Work ».

L’avènement des start-ups offre aux jeunes managers des perspectives pour booster leur vie professionnelle. Mais les entreprises plus traditionnelles devraient aussi intégrer rapidement les motivations des jeunes managers car dès 2025 ils seront aux commandes de toutes nos entreprises.

En bref :

Il nous appartient de trouver le moteur qui transforme une activité professionnelle banale en un job dans lequel on s’exprime et on parvient à s’épanouir. Il n’y a pas de job désopilant: certains sont à faible valeur ajoutée. D’autres sont d’emblée plus intéressants. Tous offrent un champ ouvert d’innovation dans les pratiques et les nouvelles technologies. La plupart des managers ont des jobs qui contiennent en eux les germes de leur potentialité. La génération Y, qui a réalisé des études supérieures, accèdera aux plus hautes responsabilités. Cette réalité, indéniable, doit agir comme un soulagement, un anti stress. Chacun doit aborder son job avec cette certitude. Il est utile que cette génération montante recherche, tel le Graal et sa quête initiatique, le fondement profond de son identité. Une identité pour soi d’abord, mais dont la valeur repose ensuite sur sa capacité à entraîner dans son sillage spumeux le plus grand nombre.

L’individualisme au service du collectif: voilà un renversement inattendu de valeurs ! un bouleversement de tendances de fond qui ouvre de nouvelles perspectives à saisir absolument.

Il faut y croire bien sûr. Il faut aussi créer les conditions optimales pour qu’une telle occurrence se réalise. Cela passe parfois par l’arrachement des inerties et autres pesanteurs justificatrices de notre inaction.

Une vraie énergie cinétique à promouvoir! tic, tac, tic,tac…c’est votre heure: Go!

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