Les faits : un principe de pilotage
Les faits sont têtus! en effet, ils finissent par s’imposer et prendre l’ascendant sur les impressions, les rumeurs et les fake news. D’où l’intérêt le plus en amont possible de poser leur prépondérance comme un principe de pilotage. Les faits sont le reflet du réel. Ils gagnent à être observés attentivement car ils sont une grille de lecture fiable et objective de la réalité. Laisser libre cours au foisonnement des avis est un atout qui permet de souder une équipe. Adopter ses décisions en prenant en compte exclusivement les faits évite les errements, les erreurs de diagnostic et les plans d’action fallacieux.
Les faits: un principe de réalité
Les faits parlent d’eux mêmes. Ils imposent leur prégnance et révèlent l’étendue de leur champ d’action. Ils puisent leurs forces dans le principe de réalité et ne s’embarrassent pas de circonvolutions et autres phrases sinueuses destinées à se perdre dans les méandres des esprits égarés.
Les faits, d’une précision scientifique?
La connaissance des faits est une vraie science. Elle s’appuie sur l’étude de leur nature, de leurs interactions, de leur synergie. Les faits ne se plient pas aisément. Ils sont univoques et précis. Rien ne peut, dans les règles de l’honnêteté posées, les tordre, les transformer pour les rendre acceptables. Les seules options valables pour créer un cadre favorable consiste en amont de la survenance des faits à tester les différentes hypothèses envisagées et faire en sorte que les faits puissent s’y révéler. A posteriori, les faits sont inaliénables.
Il est plus facile de s’arranger avec les statistiques qu’avec les faits!
Les faits, une richesse à préserver
Toutefois, certains faits ont la vie dure. Avec le temps, certains deviennent légende historique. Ils ne cessent pas d’exister, de peser de tout leur poids, quand on les ignore, les snobe ou encore les écarte du processus de décision. C’est en cela que l’on peut convenir qu’ils sont assurément « têtus ».
Soumettre son leadership à l’épreuve des faits c’est fixer un cadre dans lequel chaque action est évaluée, chaque cause et chaque effet soigneusement examinés.
On privilégiera donc l’analyse des faits à celle des effets recherchés vainement.