Voir le positif pour maintenir l’envie d’agir
Dans son essai, « Positive planet« , Jacques Attali met l’accent sur les pensées positives issues de la société civile mondiale et destinées à changer notre vision du monde, à construire une politique environnementale respectueuse qui préserve nos ressources et modifie nos usages, nos modes de vie et de consommation. Au sein de l’entreprise, il est important de concevoir une approche bienveillante des suggestions émises par l’autre. Partir de l’idée que la proposition contient du positif, et savoir que celle ci sera bien accueillie, stimule l’imagination, permet de ne pas étouffer sa créativité.
La loi d’airain de la pensée positive
Plus les tumultes du monde secouent nos usages et nos pratiques au travail, en poussant l’individualisme à son paroxysme, plus l’on doit accueillir avec empathie les idées stimulantes, qui bouleversent la donne, modifient nos habitudes, suggèrent un monde ouvert aux pratiques collectives, pluridisciplinaires et qui favorisent les échanges. Loin de paralyser l’action, de la freiner ou encore de l’appauvrir, l’accueil de la pensée positive en toutes circonstances est de nature à libérer les énergies, favoriser la créativité et optimiser la performance par un surcroît de confiance liée à cette primo-bienveillance.
Se protéger intérieurement de la critique qui dévalorise
Il faut y croire résolument. Créer les conditions favorables à son éclosion, et surtout ne pas décourager les initiatives en ce sens. Pas de censure, ni idées préconçues. Bien sûr, il y a une certaine prise de risque. Mais l’enjeu est de taille et la performance ne peut que s’en trouver consolidée.
Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle !
Ces mots de Paulo Coelho sont une invitation à se laisser surprendre, à accepter la différence, voire la divergence de points de vue. Elle instaure le dialogue, la confrontation des points de vue, elle met en scène le choix des arguments pour convaincre. Ce qui est en jeu c’est notre aptitude à avancer, aller de l’avant, même à vitesse réduite. Le pire reste l’immobilisme, qui fige, statufie, ankylose. Il faut accepter de changer les choses même marginalement, si on ne change rien , rien ne changera !
Jusqu’à la posture de résilience
Aucune parole même pertinente ne remplacera la mobilité des idées, l’agilité des opinions, la clairvoyance des avis. Hâtons nous d’agir positivement, et laissons une place de choix aux idées qui créent le débat, soulèvent les consciences et favorisent la mobilisation du plus grand nombre.