La coupe du monde de football est une occasion comme tant d’autres de permettre des rencontres, d’évaluer des talents, de mesurer la combativité des joueurs, de défier les pronostics ou de retourner la tendance. L’équipe belge mérite un satisfecit depuis le début de la compétition. Les matchs se suivent et les résultats persistent.
Une question de talents individuels? oui certainement.
Une question d’esprit d’équipe? à coup sûr!
Cet état d’esprit collectif est visible dans le jeu, et hors le jeu. L’attitude des remplaçants par exemple, à l’unisson des titulaires, illustre la force de ce pack. Ce jeu collectif ne se décrète pas. Il s’apprend. Il nécessite une bonne connaissance du groupe, s’appuie sur la qualité des interrelations, puise sa force dans la reconnaissance du joker collectif, qui transcende les égos et les réflexes individualistes.
Une action, menée avec brio, ne se juge qu’à l’aune du résultat obtenu. C’est le verdict du score qui devient l’unique critère du « bien joué ». On voit bien le parallèle avec la force qu’une équipe de travail peut atteindre par le seul fait qu’elle unit des individualités pour les mettre au service d’un objectif commun et partagé. Les égos sont remisés au placard, car vraiment démodés!
Le jeu collectif n’exclut pas le leadership de l’entraîneur et du capitaine. Il ne prive pas l’équipe de l’expérience des plus anciens qui ont connu de nombreuses sélections en rencontres internationales. Il n’étouffe pas la créativité des plus hardis. Il ne brime pas la vélocité des plus jeunes. Il fixe juste le cadre structurant dans lequel ces exploits doivent se conjuguer.
En ce sens, les diables rouges ont donné un bel exemple de cette ténacité collective qui renverse les pronostics. Menés 2 à 0 contre le Japon ils ont refait leur retard et fini par l’emporter avec brio. La presse ce matin parle d’un miracle! Je n’y vois que le résultat d’un vrai travail collectif acharné.
Gageons que l’équipe belge ira avec cette belle combativité affronter le Brésil en quart de finale.